jeudi 31 mars 2011

Privatisation d'Areva: le risque nucléaire à la merci de la maximisation du profit

Areva, la société française du nucléaire, dont seuls 4% du capital sont cotés actuellement, sera bientôt privatisable en totalité.
Le lancement de ce processus de normalisation boursière a été annoncé aujourd'hui par l'Autorité des marchés financiers (AMF), qui a précisé qu'une demande d'admission en Bourse de la totalité des actions Areva sera déposée au plus tard le 30 juin. Il est la conséquence de l'entrée au capital du fonds souverain du Koweit KIA en décembre 2010 (4,8% pour 600 millions d'euros), qui avait subordonné cet investissement à la normalisation de la cotation du groupe.
Ainsi, pour satisfaire un Etat étranger et les grands groupes industriels et financiers français, l'entreprise pourra bientôt être entièrement privatisée; la possibilité juridique étant établie, le reste n'est plus qu'une question d'années.
La loi du profit gouvernera bientôt seule cette entreprise, comme Tokyo Electric Power qui a sous-estimé les risques courus par la centrale de Fukushima.

On connaît le résultat.


vendredi 25 mars 2011

Le coup de gueule du jour

Il se confirme de façon éclatante que les "responsables" de l'AFSSAPS roulent pour les laboratoires, Servier compris: ils n'hésitent pas à falsifier l'histoire pour tenter de disculper leur cher ami.


A l'évidence, le ménage reste à faire chez ces écuries d'Augias.

samedi 19 mars 2011

L'horreur visuelle absolue

Les sites internet annonçant la prochaine tentative d'abjection médiatique de TF1 nommée « Carré Viip » arborent des photos des lieux où se passe cette probable apothéose de téléréalité.

L'horreur visuelle absolue, l'idéal philosophique de la parfaite laideur, une sorte de quintessence de mauvais goût.

Les murs sont barbouillés, sans doute par le travail appliqué d'un daltonien schizophrène, d'un camaïeu de violines dégoulinants qui offrent tout le spectre de la hideur possible des variations sur une couleur banale. C'est bien simple, on se demande ce qu'avait bien pu manger celui qui a rendu son repas dans le seau de peinture.

Au sol gît un revêtement noir parcouru de gigantesques volutes dorées qui répondent parfaitement aux critères de chic des débiles les plus profonds; la couleur en a été soigneusement choisie comme une des rares qui ne s'accordent pas avec la violasse murale, avec laquelle elle parvient à provoquer une espèce de cacophonie de teintes merveilleusement ignoble. Derrière des vitrages, apparaît une autre pièce où trône une piscine visiblement conçue pour faire rêver les shampouineuses saturées d'œstrogènes. Bien que les détails manquent du fait de l'éloignement, on devine de nouvelles catastrophes esthétiques, d'autres Tchernobyl artistiques, on pressent des Krakatoa mobiliers, on redoute des Hiroshima visuels.

Comment voulez-vous que des jeunes hommes et femmes pleins de vie restent dans une abomination de la sorte plus de quelques heures sans, au choix et selon les personnalités, se suicider à la mort-aux-rats pas fraîche, se couvrir le visage de cendres en hurlant du Kierkegaard apocryphe, exterminer ses voisins à la Kalach' afghane ou forniquer jour et nuit pour penser à autre chose ?

Je crains que la dernière hypothèse ne soit la bonne et j'espère que la prod' qui a prémédité ce forfait fournit les préservatifs, pilules et IVG par caisses de cent car on frémit en imaginant ce que pourraient être les produits de tels ébats.  

dimanche 13 mars 2011

11.3.11: la fin de l'électricité nucléaire bon marché

Après le terrible séisme et le tsunami ravageur au Japon, la menace de catastrophe pesant sur deux réacteurs nucléaires, quelle qu'en soit une issue qu'on souhaite inoffensive, ne peut que faire remettre en cause partout dans le monde la sécurité des installations de ce type.

Ce qui n'était que des craintes sur les dangers potentiels du nucléaire, minimisées par les entreprises concernées, avec souvent un manque de transparence évident dans des pays comme la France, est devenu une réalité qui fera peut-être bientôt frémir: un Tchernobyl à 250 km de la mégapole de Tokyo.

Au-delà de la tragédie qui semble se dessiner, et dont l'ampleur possible fait peur, il est probable que les coûts de production de l'électricité nucléaire augmenteront massivement dans les prochaines années. Aucun pays ne voudra plus prendre un risque devenu tangible, tant par les séismes comme ici que par d'autres causes (attentats, chute d'avions, etc.); les systèmes de sécurité devront être puissamment renforcés à coups de milliards d'euros.

La fée électricité de nos aïeux, maintenant si banale et indispensable, risque de redevenir un produit cher.


Image: capture d'écran TV NHK.

jeudi 10 mars 2011

Kadhafi: bluff ou... ?

Voilà du chaud: la Libye de Kadhafi, ami fidèle de notre président, mécontente de la reconnaissance par la France de l'opposition à son régime, menace de révélations dangereuses qui pourraient entraîner la chute de Sarkozy.

A suivre: est-ce une menace réelle ?

Source: 20minutes.fr